Eugène BOUDIN (1824-1898) Marine, soleil... - Lot 113 - Aponem

Lot 113
Aller au lot
Estimation :
20000 - 30000 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 32 864EUR
Eugène BOUDIN (1824-1898) Marine, soleil... - Lot 113 - Aponem
Eugène BOUDIN (1824-1898) Marine, soleil couchant, ca. 1885-1890 Huile sur panneau Signé en bas à droite 27 x 22 cm Provenance : Collection familiale depuis la première moitié du XXe siècle. Historique : Galeries Durand-Ruel (Paris), acheté à l'artiste avant 1891 pour 200F. Georges Feydeau (Paris). Hôtel Drouot, Paris, 11 février 1901, vente G. Feydeau, n°5 du catalogue, vendu 1020 F. Galerie Durand-Ruel. Vendu à la famille de l'actuel propriétaire le 11 janvier 1926. Resté depuis dans la même famille. Bibliographie : Eugène Boudin, catalogue raisonné, tome II, n°2028. Considéré comme l'un des précurseurs de l'impressionnisme, Eugène-Louis Boudin est un peintre français né à Honfleur en 1824 et mort à Deauville 1898. Il est l'un des premiers à peindre les paysages à l'extérieur d'un atelier. En rupture avec le goût de son époque, il accorde moins d'importance au sujet représenté qu'à la qualité de l'étude atmosphérique d'un instant particulier. Cette étude, rapidement exécutée devant un motif fugitif a, selon Boudin, plus de valeur qu'un tableau laborieusement élaboré en atelier. Elle recèle en effet un pouvoir de suggestion et exprime une qualité poétique. Ainsi, le peintre fait-il en sorte de laisser à ses oeuvres « terminées » l'apparence de l'esquisse. Les ciels chez Eugène Boudin revêtent une importance capitale et il sera surnommé le roi des ciels » par le peintre français Camille Corot et le « peintre des beautés météorologiques » par Charles Baudelaire. Dans une courte biographie qu'il rédige en 1887, Boudin évoque son ambition d'avoir eu une « petite part d'influence dans le mouvement qui porte la peinture vers l'étude de la grande lumière, du plein air et de la sincérité dans la reproduction des effets du ciel ». Dans ce panneau retrouvé dans la même collection du grand-père de l'actuel propriétaire, Boudin semble aboutir une composition à la fois maîtrisée mais aussi légèrement esquissée. Le bleu azur du ciel se dévoile dans le ciel dans une très grande bande supérieure, les bateaux voguant sur une mer limpide. Dès 1859, selon Beaudelaire, les études de ciel sont de « prodigieuses magies de l'air et de l'eau ». En effet, la véritable quête du peintre reste la recherche de la lumière. Boudin aspire avant tout à « chercher son rayonnement, la fulguration, la condenser, la poursuivre dans sa chaleur »1. 1Anne-Marie Bergeret-Gourbin, Eugène Boudin 1824-1898, op. cit., p. 84-85.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue